Moulins village d’utopies audiovisuelles solidaires

7 jours pour une autre vision du monde en images

une programmation de Tausend Augen pour le festival 10 vagues | Lille

    juin    

Dimanche 19 juin - Maison Folie de Moulins 47/49 rue d’Arras M° Porte d’Arras

La cuisson du homard où comment nous serons
cuits sans même avoir eu le temps de réagir

Une journée pour s’interroger sur les institutions internationales qui gèrent notre avenir en toute opacité.

- 12h30 : Buffet d’accueil bio au jardin…
              (5€, réservation recommandée)

- 15h : théâtre en plein air : « Elf La Pompe Afrique »

L’affaire Elf adaptée au théâtre. Adepte d’un théâtre militant, le comédien français Nicolas Lambert, qui a suivi au Palais de Justice à Paris les quatre mois du procès Elf (mars à juin 2003), “ne voulait pas que ce dossier reste dans un coin”. Pour lui : “Il fallait que les gens sachent”. Il écrit et met alors en scène Elf : la pompe Afrique, la 5ème pièce de sa carrière. Il y joue à la fois les prévenus, les juges et les avocats. Un véritable acte citoyen. On rit de l’énormité des combines et des sommes déjouées, tout en ayant conscience de leur gravité. Car avec ça, “la République aurait pu sauter 20 fois”. en 2003, Loïc Le Floch-Prigent, président d’Elf de 1989 à 1993, Alfred Sirven, ancien directeur des affaires générales du groupe et André Tarallo, le “Monsieur Afrique” de la compagnie, comparaissaient à la barre. Leurs témoignages vont en fait mettre à jour un système de relations cyniques entre l’Etat français et l’Afrique francophone. “Elf a été créé pour maintenir l’Algérie et les rois nègres dans l’orbite française par le biais du pétrole. Avec les Algériens, ça a capoté. Avec les rois nègres ça se poursuit”, explique l’ex-président d’Elf au tribunal. Quatre mois d’audience, 37 prévenus mais aucun homme politique.

- 17h30 : Projection de « PAS ASSEZ DE VOLUME »

Le réalisateur Vincent Glenn, réalisateur auparavant de « Davos-Porto Alegre », candide au cœur des grandes institutions économiques internationales a tenté de Genève à Bruxelles de comprendre comment les décisions qui vont décider de notre avenir peuvent être prises par des instances non démocratiquement élus.

Suivie d’une rencontre avec Vincent Glenn, réalisateur et débat « La privatisation des entrailles de la terre » par Agnès Bertrand.

L’approche pragmatique par cette économiste des rapports nord-sud et leur connaissance des milieux défavorisés, premières victimes de la mondialisation, ont permis aux auteurs de décrypter les mécanismes de systèmes dont l'opacité permet à ceux qui les ont élaborés de tenir à leur merci, sans discrimination, pays pauvres et riches, démocraties et citoyens du monde : la planète entière. Une grille de lecture tellement limpide et révélatrice qui fait sortir de l'ombre la bombe à retardement et à fragmentation qu'est l'AGCS, l'Accpord Général sur le Commerce des Services.