Samedi 25 juin - Maison Folie de Moulins
47/49 rue d’Arras M° Porte d’Arras
Le marché
équitable et ses joyeuses attractions audiovisuelles
Parallèlement au « Village
Equitable », organisé par l'association
RiF, sera installé à la Maison Folie un espace
destiné aux petits l’autre aux plus grands pour
s’instruire intelligemment. La journée se clôturera
par une soirée articulée autour d’un ciné-concert
electro-soviétique.
Programme Maison Folie adultes
- 10h30 : Projection de « Mondovino »
de Jonathan Nossiter
Le vin a été un symbole de la civilisation
occidentale depuis des millénaires. Aujourd'hui, il
est l'enjeu de luttes d'argent et de gloire. De la jungle
brésilienne aux ruelles de Brooklyn, des Pyrénées
aux palais aristocrates florentins, une quête unit les
rêves des riches et des pauvres, des natifs et des immigrants
: la transformation magique du raisin en vin. Mondovino met
en scène les conflits de succession allant des tout-puissants
Mondavi de Napa (Californie), aux trois générations
des Montille en Bourgogne se battant pour défendre
leurs quelques hectares de terre ancestrale. Le film suit
aussi Michel Rolland, oenologue espiègle de Bordeaux,
portant allègrement la bonne parole de la modernité
aux grands d'Italie, en passant par Napa et l'Argentine.
Suivie d’un débat avec un viticulteur
bio accompagné d’une dégustation de vins
de qualité…
- 13h : Repas de Quartier bio
(5€,
réservation recommandée)
- 14h30 : Projection-débat, Les mass-médias
se fixent pour tâche de nous divertir. Mais de quoi ?
Pendant qu'une poignée d'industriels et de financiers
tachent bruyamment de divertir les temps de cerveaux disponibles
en s'étant approprié medias et pouvoir, les
artistes, artisans, et autres agriculteurs intermittents de
forums poursuivent leurs labours.
Projection de « Pas Vu, Pas Pris »
de Pierre Carles
Au départ, il y a une séquence piratée
somme toute anodine, la discussion très amicale entre
le responsable d’une grande chaîne de télévision
et un homme politique. Pierre Carles, sorte de Buster Keaton
du petit écran, journaliste aussi déterminé
que lunaire d’apparence, s’en empare et fait le
tour des présentateurs vedettes et des responsables
de l’information des chaînes de télévision
en leur demandant s’ils accepteraient de la diffuser.
Et là, soudainement les masques tombent. Les journalistes
apparaissent soudain dans toute la satisfaction du pouvoir
qu’ils exercent et qu’ils veulent conserver. Pas
vu pas pris est une plongée assez jubilatoire
dans un univers qu’il nous semblait bien connaître
et dont on découvre ici le vrai visage.
Débat avec François Ruffin, rédacteur
de la revue Fakir et auteur des « Petits
Soldats du Journalisme », édition Les Arènes.
- 17h : Projection de « L’île
aux fleurs » de Jorge Furtado
Itinéraire d’une
tomate brézilienne…
Projection de « On est pas des steaks hachés »,
de Alima Arouali et Anne Galland
Récit de la lutte des jeunes employés
du Mac Do du Faubourg St Denis.
Suivie d’une discussion avec des représentants
CGT de Mc Donald’s.
Côté enfants
(entrée accompagnée exclusivement)
Programmation cinéma qui incitera les petits à
réfléchir sur l’ouverture à la différence
et à la défense de la planète.
- 14h30 : « Droits au Cœur »
2 séries de courts métrages d’animation
de l’Office National du film du Canada, autour des droits
de l’enfant.
“S'inspirant des valeurs mises en avant par la Convention
des Nations Unies sur les Droits de l'Enfant, cette programmation
compte 2 volets de 7 films d'animation. Cette série
est particulièrement recommandée aux enseignants
pour éveiller les classes aux problèmes de l'enfance
partout dans le monde et utile aux associations de défense
des droits de l'enfant. Les parents trouveront aussi leur
intérêt dans ces films qui manient humour et
gravité tout en développant la compréhension
des enfants envers les problèmes du tiers-monde et
parfois de leurs petits camarades."
- 17h : « L’Homme qui plantait des
arbres » de Frédéric Back
Elzéard Bouffier, vieillard solitaire a entrepris,
avant la première guerre mondiale, de planter des arbres
sur des hauteurs où plus rien ne pousse depuis des
décennies. En 30 ans, il fait revivre une forêt.
Les animaux et les humains reviennent peupler ces paysages!
Le texte d'origine est de Jean Giono.
Un écologiste convaincu : Frédéric Back,
écologiste fervent maintient une parfaite cohérence
entre sa vie personnelle, ses principes et son art. En dépit
de la dureté des thèmes abordés dans
ses films (violence faite à la nature, course aux armements),
ils sont toujours empreints de poésie et d'optimisme.
- 18h30 : « Déjà s'envole
la fleur maigre » de Paul Meyer
"Réalisé en 1959 dans des conditions acrobatiques,
ce mélange de documentaire et de fiction raconte la
première journée d’une famille sicilienne
venue dans le Borinage chercher du travail. La beauté
du film réside dans une approche instinctive, poétique
et tendre d’une réalité banale. Ce que
telle scène de nuit, éclairée grâce
aux phares de voitures que l’on fit venir spécialement
de toute la région, perd en lumière, elle le
gagne en étrangeté et en beauté."
Pascal Mérigeau, Le Monde.
Soirée cinéma
en plein air
- 22h30 : Ciné-concert electro-sovietique
« Le fantôme qui ne revient pas »
d’Abram Room,
Musique de Bertram Dhellemmes et Laurent Madelain
Dans un pays dominé par les derricks de pétrole,
un ouvrier croupit derrière les barreaux, condamné
à la perpétuité pour s'être révolté
contre la tyrannie des trusts. Son nom : José
Real. Son obsession : la révolution. Figure emblématique
du mouvement ouvrier, même en prison, il représente
une menace constante pour les autorités qui voudraient
bien s'en débarrasser. Pour cela, le directeur de la
prison, un être difforme et ignominieux, décide
d'accorder, selon un règlement oublié, un jour
de liberté au forcené pour revoir sa famille.
Le but de la manoeuvre étant de l'éliminer en
prétextant un délit de fuite. Un agent au profil
kafkaïen le pourchasse et tente en vain de l'assassiner.
Les camarades ouvriers de José s'organisent. José
n'a pas même le temps d'embrasser sa femme. L'agent
est éliminé. José est libre. La grève
est déclenchée.
Bertram Dhellemmes et Laurent Madelain se retrouvent pour
un ciné-concert électro après avoir fait
déjà collaboré au sein de différents
groupes de la scène expérimentale lilloise (LISIM,
FayeWongEuroFanClub, La Pieuvre…).
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